Certains voudraient tirer un trait sur le 11 janvier  et minimiser la portée d’une mobilisation sans précédent, d’un gigantesque élan de fraternité. Il a fait marcher ensemble, dans nos rues, plus de 4 millions de personnes; ce fut bien un mouvement spontané, populaire, venu des citoyens eux-mêmes.

Bien sûr, il faut se garder de toute idéalisation de l’événement. De nombreux français, notamment dans les quartiers populaires n’y ont pas pris part. D’autres ne se sont pas sentis concernés, non par opposition au mouvement, mais simplement parce que les difficultés quotidiennes les empêchent de croire à cet idéal rappelé avec force par les slogans et les pancartes : la sécurité, la cohésion, la solidarité. Que des citoyens aient, volontairement fait le choix de se tenir à l’écart doit, évidemment, nous interroger. Trop souvent, la France ne sait plus s’émerveiller d’elle-même. Le devoir des responsables politiques est, alors, de descendre dans l’arène des idées, de répondre et de combattre.

En abordant l’Histoire des Religions et la connaissance du « Fait Religieux » nous nouons un lien qui structure l’humanité. S’agissant des trois monothéismes, la connaissance de la lignée abrahamique est un outil puissant pour combattre les ferments de haine des extrémismes et contribue à un « vivre-ensemble » tolérant et apaisé. C’est à quoi s’attachent, sous l’égide de la mairie de Chambéry les quatre conférenciers Jean Albert Romeu, enseignant de confession protestante, Albert Fachler pédiatre de confession juive, le Père René Pichon curé de La Ravoire, de confession catholique, et Foudil Benabadji aumônier pénitentiaire et écrivain, de confession musulmane qui interviendront :

le lundi 8 juin à 19h30 à la Salle Jean Renoir, rue Jean-Pierre Veyra.
Maître Pierre Pérez, avocat au barreau de Chambéry et adjoint au maire, animera les débats.
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