Dominicain défroqué, proclamant haut et fort la liberté de pensée en matière de science comme de religion, provocateur invétéré, Giordano Bruno (1548-1600) est sans doute la figure la plus fascinante de la Renaissance italienne. Il se fit le défenseur de Copernic et prolongea sa thèse, en soutenant l’idée qu’un Dieu infiniment puissant ne saurait créer qu’un univers infini, lequel, dès lors, ne saurait avoir de centre… Celui qui écrivait « Si Dieu te touche, tu seras un feu ardent » finit tragiquement sur le bûcher de l’Inquisition pour avoir nié la Trinité, l’Incarnation, la virginité de Marie et même la damnation éternelle. Son œuvre, toujours peu connue du public français, englobe toutes les disciplines de son temps, des mathématiques à l’alchimie et à la métaphysique.
Jacques Arnould, à qui l’on doit de nombreux ouvrages sur les relations entre science et religion, est comme Giordano Bruno à la fois astrophysicien et ancien moine dominicain. Il nous livre ici une superbe biographie de cette figure si moderne et nous introduit à la richesse de sa pensée.

Voir la recension du livre par Vincent Pilley

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