La Palestine a-t-elle été à la fois promise aux Arabes et aux Juifs pendant la Première Guerre mondiale comme il est d’usage de le penser ? Comment l’intervention des grandes puissances et de la communauté internationale – la Société des Nations puis l’Organisation des Nations unies – a-t-elle en partie scellé le sort de cet Orient complexe ? Et quel rôle tiennent les nationalismes arabes et le sionisme nés à la fin du XIXe siècle au sein du conflit israélo-arabe ?
Cette guerre qui a pris des proportions démesurées, idéologiquement internationalement, semble ne pas avoir d’issue. Au-delà de la simple lutte territoriale, le conflit israélo-arabe ne tiendrait-il pas d’une haine fratricide qui trouverait sa source dans la Genèse, à travers le désir de vengeance ressenti par Ismaël, l’enfant adultérin d’Abraham, à l’égard de son frère légitime Isaac, père d’Israël ?
Une brillante synthèse qui met en lumière un siècle d’occasions manquées entre Arabes et Juifs, et propose une réflexion historique et géopolitique subtile. À titre de repère, une chronologie retrace en fin d’ouvrage les moments clés du conflit de l’Antiquité à nos jours, et une série de cartes matérialise ses mutations et son évolution au XXe siècle.
Esther Benfredj est diplômée d’un master en sciences politiques (Lyon III) et en droit international (Université de Montréal). Ismaël contre Israël est son premier essai.
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