La visioconférence interreligieuse, du dimanche 7 mars de 17h à 19h30, organisée par Aux 4 vents des Religions, aura comme thème :

« La sainteté, implicite ou explicite selon nos textes et selon nos traditions »

Elle se tiendra avec :

Elisabeth Gabail Guillibert, membre de la communauté d’Adath Shalom, doctorante, avec pour sujet l’étude du midrash sur Job dans le Talmud, sous la direction du Professeur José Costa, à Paris, Sorbonne Nouvelle »
Emmanuel Pisani, dominicain, Directeur de l’Institut de Science et  Théologie de Paris , professeur à l’Institut Catholique de Paris
Robert Philipoussi, Pasteur de l’Eglise Protestante Unie de France
Youssef El Mhadhbi, chercheur indépendant en Islam

La sainteté paraît être une notion chrétienne et même spécifiquement catholique puisqu’un certain nombre de personnages sont officiellement désignés saints et saintes par canonisation dans l’Eglise catholique et font l’objet d’un culte de la part des fidèles. L’approche des protestants est différente de celle des catholiques, puisque, s’ils ne reconnaissent ni ne vénèrent de « saints », ils peuvent convoquer la notion de « sanctification » (qui désigne la voie du chrétien conscient de la grâce accordée) et reconnaissent la notion de « communion des saints ».

Le judaïsme reconnaît aussi la sainteté (adjectif kadosh) : Les juifs sont tous appelés à être saints (Lévitique 19 : 1-2 « l’Éternel s’adresse à Moïse en disant ‘Parle à toute la communauté des enfants d’Israël et dis-leur ‘Vous serez saints car Je suis saint, Moi l’Éternel votre Dieu’ ») et il y a des lieux de sainteté et des actions de sainteté. Il arrive qu’un culte soit apporté à des hommes dans certaines communautés.

Dans l’Islam, nulle figure ne peut être désignée comme sainte « wali » (ami/protecteur : nom divin) et, dans le Coran, le seul ami et protecteur ne peut être que Dieu. Mais, en raison de leur charisme et de la « baraka »/ influx spirituel qu’ils dégagent, de leur charité, et bien sûr de leur réputation d' »ami de Dieu », certaines personnes sont proclamées par décision populaire saints « wali » à leur décès. La plupart sont des soufis.

Mais si la notion de sainteté paraît différente entre les trois monothéismes, ne s’agit-il pas de concepts convergents ? Quelles voies ou quels exemples nous sont proposés pour que chacun de nous atteigne la plénitude du rapport à Dieu ?

Un temps d’échange suivra les présentations, pour poser des questions par écrit en utilisant la case Q&R qui apparaît sous l’image des intervenants. Pour toute information, contacter par mail le groupe « Aux quatre vents des religions ».

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