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Nous repassons  le 27 mars à l’heure d’été 2016, au printemps d’une année de crises, de menaces, d’incertitudes, mais aussi d’espoirs.

Les crises sont celles de l’économie mondiale, mais aussi les conflits qui ravagent le Proche-Orient et poussent à l’exode des centaines de milliers de réfugiés que nous avons beaucoup de mal à accepter et à accueillir. Ces conflits s’étendent ailleurs dans le monde avec la menace que représente Daech pour la paix dans nos sociétés, sans oublier les inquiétudes que suscitent la politique de la Russie en Ukraine et au Proche-Orient et de la Corée du Nord.

Les incertitudes sont celles de pays et de leurs dirigeants, suspendus aux résultats d’élections aux résultats indécis (Irlande, Espagne…) ou à l’issue incertaine (Referendum britannique sur sa présence dans l’UE,  présidentielles aux États Unis fin 2016, en France 2017…). Dans l’incertitude ou l’indécision il y a absence de décision, alors que face aux menaces nous attendons de nos dirigeants – et singulièrement ceux de nos pays européens – qu’ils fassent preuve de vision et de détermination et qu’ils  proposent à nos concitoyens des objectifs clairs et exaltants.

Dans ce climat de morosité et d’inquiétudes, l’espoir naît du retour vers nos sources et de la pratique de la fraternité:

« Si nous servons Dieu par amour et par des gestes de bonté, surtout à l’égard des étrangers, surtout lorsque c’est difficile, alors le Nom de Dieu est sanctifié et nous sentons Sa présence parmi nous, ouvrant nos cœurs les uns aux autres, nous emportant sur les ailes de la grâce… Lorsque les religions du monde auront proclamé cela haut et fort et agi en conséquence, alors nous ramènerons la Présence divine au cœur de l’espace partagé de nos vies toutes reliées entre elles. »

(Fraternité d’Abraham, Nostra Aetate – Non à la Haine, N° 168 décembre 2015, P. 58 : Texte de Jonathan Sacks, ancien Grand Rabbin du Royaume Uni).

Edmond Lisle
Président, Fraternité d’Abraham

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