Apanage jadis de doux rêveurs d’une frugalité garante du « développement durable » de la planète, des prophètes de la « vélorution », la question écologique a dérivé vers un discours proprement religieux dont le dieu serait la Terre et dont l’homme ne serait pas la clé de voûte de la création. L’effondrement de la fécondité dans tous les pays du monde (sauf en Afrique noire) en est une conséquence directe. Or, sans enfants, quel intérêt l’humanité aurait-elle encore à respecter la planète ? Or, dans toutes les traditions spirituelles, la condition humaine, moment unique de notre passage sur terre au sens des traditions monothéistes, simple épisode d’un long cycle de réincarnations aux yeux des traditions asiatiques, nous offre la seule occasion véritable d’exercer notre responsabilité à l’égard de la création.
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